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Le 17 mai 2024 à 19h

à la BNU Strasbourg -

infos et réservations

Dernièrement :

au Conservatoire du Grand Nancy (20.11.23)

à L'Illiade - Illkirch-Graffenstaden (10.11.22)

Diaporama

 

UN MUNDO RARO

Tour de chant

Belinda Kunz  mezzo-soprano

Antoine Martynciow

Quentin Gouraud  guitare(s)

Conception : Belinda Kunz

Regard extérieur : Marie Duisit

Coach chorégraphies : Lou Baeza

Lauréats Musiques Éclatées

Sélection Arts & Scène 21

Que se passe-t-il de l‘autre côté du miroir, derrière le temps qui s‘écoule, qui réunit, et qui sépare ? Que reste-t-il quand on se dépouille des passions et de la douleur ? Parcourant un répertoire inattendu, la chanteuse nous entraîne dans son « monde étrange », offrant airs d‘opéra, chansons séfarades, mexicaines, françaises, aussi bien que le répertoire grinçant et humoristique du cabaret berlinois, à la recherche d‘instants de communion et de consolation. Chansons d‘amours universelles, confessions, rébus en forme de danses : c‘est une grammaire de l‘intime qui se dessine aux couleurs douces et chatoyantes de la voix, du violoncelle et de la guitare, classique et électrique.

 

Note d‘intention     Avec Un Mundo raro, j’ai voulu rechercher dans la simplicité et la pureté du trio chant / guitare / violoncelle une liberté de ton pour explorer un vaste répertoire. Ces musiques chères à mon coeur, tantôt graves, tantôt tendres ou plus grinçantes, parlent d‘amour, de perte, de solitude, de consolation aussi. « Il me faudra dire un mensonge, je dirai que j‘arrive d‘un monde étrange... de un mundo raro... que je ne connais pas la douleur, que j‘ai triomphé enamour et que je n‘ai jamais pleuré », dit la chanson. Qu‘a-t-on à vivre seul, qu‘a-t-on à vivre avec les autres ? Que reste-t-il de nos passages dans la vie des autres et de ceux des autres dans la nôtre ? Beaucoup de chansons tristes, pour un concert qui ne l‘est pas. Y a-t-il en effet rien de plus bon que de se libérer de la tristesse en la chantant ? Au cabaret, on rit ensemble des douleurs communes. Sans chercher à apporter de réponse, Un Mundo Raro peint les contours d‘émotions universelles.
Chanteuse lyrique, je trouve avec Un Mundo Raro un plaisir ressourçant à me libérer des frontières de genres et de styles. La chanson et le récit ne sont-ils pas communs à tant d‘univers musicaux ? Je m‘inspire ici de figures de chanteuses très différentes qui peuplent ma vie, de Marlene Dietrich, Nina Hagen, Chavela Vargas ou Juliette Gréco à mes modèles classiques. Un Mundo Raro explore aussi une gestuelle différente. En forme de triptyque, il se compose autour de couleurs, emprunte à la danse, au cabaret, au récital de chansons, au classique...

Belinda Kunz

 

Au programme : Monteverdi, Gluck, Schubert, Massenet, Eisler, mais aussi Jimenez, Brel, Brassens, Holländer...

Inspirations

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Paroles de spectateurs

« Bravo pour le joli spectacle d'hier soir, tout en délicatesse, qui met en valeur la voix de Belinda Kunz, si puissante et bien timbrée, douce pour l'amour et mélancolique pour la mort, subtile pour notre Brel germanisé, et nostalgique pour notre Brassens dont les rimes tristement lucides sont si actuelles. Et vive le porte jarretelle, les bas de soie noirs et les menaçants talons à aiguille. »
« Un moment suspendu et habité ! Formidable ! Mon admiration. »
« Merci pour ce moment d’évasion, de grâce, de poésie... »

« Un Mundo raro… quel voyage dans le temps, l’espace, le coeur, le corps, et quel art pour rendre compte de toute cette diversité ! C’est Belinda qui nous conduit et nous guide dans ce voyage dans l’intime le plus profond, avec grâce, pudeur, et charme. Elle entre en résonance et empathie avec les personnages dont elle transmet les émotions les plus vives et qui deviennent par la magie de son chant des incarnations justes : l’amour, et ses déclinaisons multiples, désir, tristesse, perte, solitude, nostalgie, ont la couleur pathétique du flamenco, du tango et du chant séfarade, la Narratrice de l’Orfeo s’identifie avec Eurydice mourante, le désespoir et la supplication de l’être abandonné prend dans la bouche d’une femme et dans une traduction en allemand une dimension universelle, l’amère constatation « qu’il n’y a pas d’amour heureux » est un triste aveu d’échec. Ces expressions aux tonalités nostalgiques empreintes d’un fond de tristesse existentielle, sont tempérées par une touche d‘humour, sourire plutôt que rictus, à l’évocation de la prostituée berlinoise à la jambe de bois. Elle puise dans l’opéra français des élans lyriques et à Broadway un optimisme swinguant…
Une gestuelle d’inspiration chorégraphique, à la fois expressive et belle, accompagne harmonieusement et stylise l’expression vocale, inscrit dans le corps et incarne l’émotion, autre facteur de cohésion du spectacle.
Il faudrait à la fois un continuo, un piano, un orchestre ou un jazz band pour assurer l’accompagnement idoine pour chaque morceau ! Une guitare et un violoncelle y pourvoient suffisamment et magnifiquement : l’une assure le fondement harmonique, quelques échappées improvisées spontanément, l’autre offre, en miroir, un contrechant mélodique. C’est l’essence même de la musique, non un folklore, ou un scrupule stylistique ou historique, qui est ainsi traduite et offerte à la chanteuse…
Ni surenchère expressive, ni théâtralité superficielle, mais le charme d’un timbre riche de mezzo aux inflexions et aux couleurs variées, une sensibilité d’une souriante gravité, et surtout une permanente qualité de poésie... » René Schirrer, chanteur lyrique, Un Mundo Raro à L’Illiade, le 10 novembre 2022

Merci aux scènes qui nous ont accueillis :


Auditorium de la Maison du Parc, Saint Brisson (création, novembre 2018)

Bal Blomet, Paris («Des bulles au Bal Blomet, événement privé « Normaliens Autrement », février 2019)
Salle Raymond Gudin, Dommartin (juillet 2019)
Église de Dompierre sur Héry (version concert, juillet 2019)
Centre équestre A Cheval Sur Soi, Bard-le-Régulier (août 2019)

Église de Marsannay-le-Bois, pour l'Opéra Voyageur (juin 2020)

Les Musiques Éclatées (mars 2021) en streaming - LAURÉATS MUSIQUES ÉCLATÉES

Brassy, pour l'Opéra Voyageur (octobre 2021)

Fixin, pour l'Opéra Voyageur et Arts & Scènes (octobre 2021) - SÉLECTION ARTS & SCÈNES 21

Gemeaux, pour l'Opéra Voyageur et Arts & Scènes (juin 2022) - SÉLECTION ARTS & SCÈNES 21

Savigny-les-Beaune, pour l'Opéra Voyageur et Arts & Scènes (juillet 2022) - SÉLECTION ARTS & SCÈNES 21

Flavigny-sur-Ozerain, pour l'Opéra Voyageur et Arts & Scènes (juillet 2022) - SÉLECTION ARTS & SCÈNES 21

L'Illiade - Illkirch Graffenstaden (novembre 2022)

Conservatoire du Grand Nancy (novembre 2023)

Quentin Gouraud, guitare(s)     Bercé par les disques de son père, qui mélangeaient le jazz de Duke Ellington, Ella Fitzgerald, les chansons de Brassens, Boris Vian, Les Frères Jacques, les spectacles de Pierre D’ac et Francis Blanche, de Desproges, c’est presque inconsciemment qu’il s’intéresse à l’âge de 12 ans, à la fois au jazz et au théâtre.
Guitariste autodidacte, il monte un groupe de funk (les Lobsters) qui lui fera expérimenter la scène et la composition pendant plusieurs années. En 2005 il intègre la troupe Nutella Sunrise et joue, arrange puis compose respectivement la musique de leurs spectacles « Flopstar » (2006) et « Un Conte Refait » (2009). Il continue la composition et/ou le jeu pour d’autres spectacles (« Quand on n’a que la haine », « Bal Trap »,...) et intègre l’école de jazz de Didier Lockwood (CMDL) en 2011.
Compositeur pour l’image (TV, documentaires, courts métrages...), guitariste et pianiste pour des formations diverses de rock (Aïtone), d’electro pop (Lizaé), de jazz (JustSo Group), de funk (fanfare du Gros Tube), Quentin se consacre également depuis 2017 à l’accompagnement d
u théâtre improvisé avec la LIP, Paris Impro, les Bonnets M, et en intégrant le collectif de « Vibration ».

Antoine Martynciow, violoncelle   Musicien polyvalent, Antoine Martynciow, se produit principalement au violoncelle, mais aussi au piano. Il apprécie tout particulièrement le répertoire de musique de chambre, la création d’oeuvres contemporaines et la pédagogie. Il étudie le violoncelle à la Haute Ecole des Arts du avec Eva Boecker et en sort diplômé d’un DNSPM en 2017, en parallèle d’une Licence « Composition et Interprétation » à l’Université de Strasbourg. Titulaire du Certificat d’Aptitude de Professeur de Violoncelle ayant grade de Master de Pédagogique obtenu au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en juin dernier, il enseigne le violoncelle depuis septembre 2020 au Conservatoire Régional du Grand Nancy. Il est membre du Quatuor Adastra et régulièrement invité par l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, l’Orchestre La Belle Image d’Epinal et l’Ensemble de l’Ill en qualité de musicien supplémentaire. Il s’est produit dans le cadre de nombreux festivals, comme le Festival Musica, Le Festival d’Autan dans le Tarn et l’Aveyron, La Voix des Forges aux forges de Jaegerthall, le Classic Metz’ivall, le Festival Euro Classic dans le Pays de Bitche.

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