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SCHUBERT

WINTERREISE / VOYAGE D'HIVER

Belinda Kunz & Jean-Dominique Burroni

Nicolas Bonnamy, création vidéo

 

 

Album paru en mars 2024 (CD / Vinyle)

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Coproduction Nebensonnen / Opéra Autrement / L'Opéra Voyageur

Durée : 1h30

Concerts

28 janvier 2024

Théâtre des 2 Mondes

Vaison-la-Romaine

5 mars 2024

Goethe Institut

Paris

22 mars 2024

Maison des Choeurs

Montpellier

16 juin 2024

Maison Heinrich Heine

(Cité Universitaire)

Paris

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Nicolas Bonnamy, création vidéo Winterreise.png

« Ihr lacht wohl über den Träumer, der Blumen im Winter sah? »

--- Vous riez donc du rêveur qui voit des fleurs en hiver ?
Peut-être est-ce pourtant lui qui seul sait voir au-delà, et au-dedans. C‘est à une longue contemplation métaphysique et existentielle que nous invite l‘éternel voyageur du Winterreise de Schubert. Partout dans la nature, il rencontre l‘image de ses propres états. Perdu dans des déserts de neige et de glace, accompagné des ombres de lune, de corneilles et d‘un vieux joueur de vielle, il nous emmène avec lui aux confins de la folie, mais aussi vers une étonnante lumière qui se dégage de son errance. Pour mieux suivre le voyageur dans cette danse initiatique avec lui-même et avec la nature, nous faisons le pari de mêler à la musique une création vidéo qui, à son tour et en forme de contrepoint, suspend le temps et nous invite à plonger en nous-même.

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Note d'intention

« Par sa beauté sombre, par son caractère si radicalement dénudé et par son intensité dramatique, le Voyage d’Hiver de Franz Schubert est pour ses interprètes un fort objet de désir et de fascination : une épreuve au sens noble, un rite de passage.

Une épreuve, il l’est aussi par la gravité de son sujet. Beaucoup voient dans ce cycle l’expression d’un désespoir absolu, l’œuvre prémonitoire d’un jeune compositeur tout juste âgé de trente et un ans et gravement malade, à la veille de sa mort prématurée. Et Winterreise est bien le récit d’une douleur profonde et d’un voyage intérieur aux confins de la folie. Livré à lui-même dans une solitude enneigée, avec les corneilles pour seule compagnie, perdu dans ses souvenirs et dans ses visions, l’éternel voyageur se rêve en vieillard et désire la mort.

Pourtant, le cycle est aussi rempli d’une lumière et d’une tendresse toute particulière. Par une métamorphose presque imperceptible, c’est bien en amour que la douleur semble se changer : « Maintes et maintes années, je chantais des chants. Sitôt que je voulais chanter l’amour, il se transformait en souffrance, et lorsque je voulais chanter à nouveau la souffrance, elle se transformait en amour. Ainsi me déchiraient l’amour et la souffrance », écrit Schubert dans « Mein Traum » quelques années plus tôt. Pénétrer dans cet univers, c’est comme marcher sur un fil dans une perpétuelle recherche d’équilibre entre des climats toujours très forts, souvent fugaces et jamais pesants.

Derrière les accents de révolte et de rage, derrière la sombre ironie ou la violence qui affleure parfois, derrière l’abandon à une solitude infinie, on sent un appel à une forme d’amour supérieur et à la fraternité, une acceptation de la douleur dans ce qu’elle a d’universel et de partagé. La blancheur du paysage, l’apparente monotonie de la marche et de la respiration, la musique du silence, de l’air et des nuages qui passent nous plongent dans les plus subtiles variations d’états et nous rendent plus humains.

Le Voyage d’Hiver est l’expérience d’une solitude qui finalement n’en est pas une. Car la musique, par son mystère, par l’engagement qu’elle exige de ses interprètes et de ceux qui l’écoutent, nous apporte tout au contraire une communion autour de ce voyageur qu’on voudrait consoler, et qui pourtant nous console de toutes les douleurs du monde. Le Voyage d’Hiver est une initiation. »

Belinda Kunz

Les images : pourquoi ?

« Mein Herz, in diesem Bache, erkennst du nun dein Bild? Ob‘s unter seiner Rinde wohl auch so reißend schwillt? » (Auf dem Flusse) -- Mon coeur, en ce torrent, vois- tu bien ton image ? Sais-tu, sous sa carapace, s’il se gonfle aussi et se déchire ?

Le cadre originel de création de cette musique de Schubert n‘était pas le concert, et Winterreise particulièrement peut souffrir d‘un contexte trop classique. Interprètes isolés sur la scène, public installé en rang dans une salle éclairée par une demi-lumière qui lui permet de lire la traduction des textes sur le programme, bruits de papier qui se froisse, lumière plein feu sur les interprètes : tout cela semble bien étranger à l‘univers du Voyage, tout en intériorité et en clair-obscur.

Pour faciliter l‘entrée dans Winterreise à un public non nécessairement connaisseur et germanophone, nous avons cherché à porposer à en proposer une approche sensorielle élargie, à donner à sentir en mêlant musique, textes et images.

Préserver la poésie profonde du Voyage plutôt que le mot à mot et proposer un Voyage d’Hiver intime, que chacun peut s’approprier, c‘est le pari que nous nous sommes lancé, aidés pour cela par le vidéaste Nicolas Bonnamy.

Le regard du voyageur est si intense. Il transfigure la nature pour atteindre à un espace intérieur. Fidèles à cette sensation et ne cherchant pas à illustrer, les images de Nicolas Bonnamy sont une invitation à laisser libre cours à l‘imaginaire et forment un contrepoint respectueux de la musique, composé pour accompagner le cycle et l'envelopper dans une atmosphère de lumière.

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LES INTERPRÈTES

EN COULISSES

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